Que de banalité...[libre]

Ikyo passa sa main dans ses cheveux comme pour dégager sa vus et porta un regard neutre sur l’endroit dans lequel il se trouvait. C’était un hall comme il y en avait tant d’autre. Décidément, on n’aime pas le changement au sein des établissements scolaires. Preuve à l’appui, ce lycée ressemblait étrangement à celui qu’il avait fréquenté lorsqu’il était plus jeune. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il était vieux à ce que je sache ? Quoi que quand on sais que son « patron » à 16 ans… 16ans. Lorsque le médecin l’avait appris en recevant les papiers administratifs, il avait bien cru qu’il allait en recracher tout son thé d’un coup ! Devoir suivre les instructions de quelqu’un qui à 7 ans de moins que vous…Effrayant ! Presque vexant !

Mais de toute façon, ce n’était qu’un emploi provisoire pour le jeune docteur. Pas question de trop s’attarder dans un pensionnat. Pour débuter c’était pas mal, il était logé nourrit, on lui fournissait l’équipement et tout ça pour occulter deux trois bambins par-ci par-là qui avait soit mal au ventre ou la tête qui tourne avec de temps en temps peut être et s’il avait de la chance, un bras ou une jambe pété ! pas très très intéressant. Ikyo n’était pas sortit diplômé de la plus grande fac de médecin de tout le japon avec mention très bien juste pour croupir ici a soigner des petits bobos. Non lui il voulait devenir…il voulait devenir quoi ? Bah c’est justement parce qu’il ne le savait pas trop encore qu’il était ici !

Enfin voyons le côté positif de la chose, il serait en « bonne compagnie »…d’ailleurs en parlant de ça, la il en voulait ben de la compagnie. Il en avait déjà marre de ce hall et il ne voulait pas y croupir. Problème qui se pose à chaque nouvel arrivant, ce qui créait une situation d’un banale sans nom, il ne connaissait pas les lieux. Encore une fois la chanson se répétait…Quelle chance !

Débutant Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 10/12/2006

Patron de seize ans... cependant Kazuki n'en restait pas à douter de ses capacités même de ses compétences dans le métier. Il s'en sortait bien et quand il avait des soucis, il pouvait se tourner facilement vers les autres. Kazu avait pu constater qu'il en savait pas mal sur le sujet grâce à une personne qu'il avait dit chère à ses yeux. Le reste Kazuki n'avait pas cherché à savoir; ça ne le regardait pas, mais s'il avait envie de lui en parler un jour, rien ne l'empêchait de le faire. Sasuke lui avait avertit qu'un médécin ferait bientôt entrée au pensionnat. Un médécin ? C'était toujours bon dans avoir un sous la main, non ? Eh enfin... c'était toujours mieux qu'il y'en ait un dans les parages...

... Petits bobos ? C'était certain; il travaillerait à l'infirmerie et pas à l'hosto de la ville. Il y avait là une différence presque qu'énorme à sous-entendre. Peu importe, l'homme avait bien accepté le poste et Kazuki était chargé de l'accueillir. Le sous-directeur espérait seulement ne pas s'y être prit trop tard; si c'était le cas il était déjà dans l'infirmerie T^T Sasaki descendit les escaliers du hall et remarquait une silhouette qui se distinguait facilement des élèves. Ça devait être lui. Ses pas se dirigèrent alors vers lui et d'une voix doucereuse et chaude il annonça:

- Monsieur Umeda ? On m'a avertit de votre arrivée; je fais aussi parti de l'administration. Me donnez-vous l'autorisation de vous escortez à votre chambre privée ?

Escorter ? Oui, il avait bien dit escorter... Ses manières se soignaient visiblement toujours un peu plus pour rendre les gens le plus à l'aise à l'arrivée. Kazu savait comme c'était stressant et énervant d'aller en endroit en endroit, mais il n'en faisait aucun apports dans ses conversations.

- Ensuite, si vous voulez bien, je vous ferai visiter ce qui vous intéressera de constater et de connaître, je vous offres mon aide et vous pouvez donc la décliner sans aucun problème.

Pas même un sourire. Pourquoi faire d'abord ? Cet air neutre n'allait quand même pas le traumatiser ? Il allait bien en survivre et puis l'adulte ne savait faire autrement qu'avoir une attitude comme s'il était à l'écart du monde... totalement neutre. D'un sens avec de pareilles réflexions; ça pourrait en effrayer plusieurs -_-